1 octobre 2008
Miserere
Le nouveau Jean cricri (Jean Christophe Grangé, pour les novices)
Ce sont des enfants
Ils ont la pureté
Des diamants
Les plus parfaits.
Aucune ombre.
Aucune inclusion
Aucune faille.
Mais leur pureté
Est celle du Mal.
Voilà la quatrième de couverture. Parfaite, comme le reste du livre.
Ce roman, on ne le lit pas.
Non, on s'enfonce dedans, on est pris dans les ténèbres du mal, de la nuit, de la drogue, on s'enfonce doucement, sans s'en apercevoir, on suit Kasdan et Volo dans leurs souvenirs, leurs souffrances, leurs blessures, leurs regrets, leurs rédemptions.
On est englouti par l'Histoire qui nous emmène au Chili, en Arménie, en Allemagne, en URSS, en Afrique, pendant la seconde guerre mondiale, en 1976 au coup d'Etat du Chili, pendant la décolonisation africaine, dans le communisme, dans les rouages des diplomaties, dans les Eglises aussi.
On est submergé par l'histoire entre l'enquête, les souvenirs de l'un et de l'autre, les personnages qui ont un sacré passé, et ces meurtres pas banals (et oui banaux n'existent pas!),
On est enseveli par la torture, les piqûres dans les yeux, la musique, le mensonge, la pureté, les sectes, les utopies aryennes, le masochisme, la voix, la vengeance.
Et enfin, on est balladé dans Paris, dans les petites rues et les grandes avenues, et surtout, surtout à Denfert-Rochereau! (Faut que je sorte de la station et visite ce quartier un de ces jours prochains!)
En un mot, ce livre est maléfiquement génial (oui je sais, ça fait 2 mots!)
-Qu'est-ce...qu'est-ce que vous voulez savoir?
-Tout. Pour commencer.
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F
M